- chamaillerie
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• 1680; de chamailler♦ Fam. Dispute, querelle. Des chamailleries continuelles. « tout pâle et déconfit d'entendre cette chamaillerie » (Sand). On dit aussi chamaille , n. f. .chamaillerien. f. Fam. Querelle bruyante et sans motif sérieux.⇒CHAMAILLERIE, subst. fém.Fam., souvent au plur. Action de se chamailler. Synon. dispute, querelle. Une existence de querelles et de perpétuelles chamailleries (COURTELINE, Femmes d'amis, 1888, p. 113).Prononc. :[
]. [a] ant. à la 2e syll. ds Lar. Lang. fr. Cf. chamailler. Étymol. et Hist. Av. 1689 (Mme de MOTTEVILLE, Mém., p. 405 ds LITTRÉ Suppl. : Ce prince [le duc d'Orléans] dit à la reine sa sœur [Anne d'Autriche], en riant, que le prince [de Condé] et le coadjuteur [Retz] étaient fort mal ensemble, et qu'il allait avoir bien du plaisir de leur chamaillerie). Dér. de chamailler; suff. -erie. Bbg. DUB. Dér. 1962, p. 61.
chamaillerie [ʃamɑjʀi] n. f.ÉTYM. 1680; de chamailler.❖♦ Fam. ⇒ Dispute, querelle. || Des chamailleries, des chamailleries continuelles. — REM. Le plus souvent au pluriel. On dit aussi chamaille [ʃamɑj], n. f. → Aveugler, cit. 15 et cabrer, cit. 12. ⇒ aussi Chamaillis.1 Il menaça Madeleine de lui clore la bouche d'un revers de main et il l'eût fait si Jeannie, attiré par le bruit, ne fût venu se mettre entre eux sans savoir ce qu'ils avaient, mais tout pâle et déconfit d'entendre cette chamaillerie.G. Sand, François le Champi, IX, p. 79.2 (…) la motocyclette (…) était le plus fréquent prétexte de ses disputes avec Lambert; mais il ne s'agissait là que de chamailleries sans aigreur.S. de Beauvoir, les Mandarins, p. 246.
Encyclopédie Universelle. 2012.